File:La masacre de San Bartolomé, por François Dubois.jpg

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Summary

La topographie, manipulée, est adaptée au désir de montrer ensemble les lieux principaux de cette tragédie. On reconnaît à gauche l'église du couvent des Grands-Augustins (aujourd’hui disparue) où sonna le tocsin qui déclencha les tueries, la Seine et le pont des Meuniers. Au centre, le Louvre et Catherine de Médicis, la veuve noire, principale instigatrice des massacres. Au premier plan, l'hôtel particulier dans lequel l’amiral de Coligny, chef du parti protestant, est tué avant d’être défenestré, décapité et châtré. Réunis autour de son cadavre, les chefs du parti catholique, les ducs de Guise et d’Aumale et le chevalier d’Angoulême. A droite, la porte Saint-Honoré et, sur la colline de La Villette, le gibet de Montfaucon, où le corps de l'amiral sera pendu par les pieds. Rassemblant plus de 150 figures, l’œuvre est un véritable catalogue de la cruauté en période de guerre civile. Femme enceinte éventrée, enfants traînant un nourrisson au bout d’une corde, homme embroché sur une pique de rôtisseur, cadavres dénudés et empilés, maisons pillées. Le roi Charles IX tire à l’arquebuse sur ses propres sujets depuis une fenêtre du Louvre. Ce tableau est tout à fait exceptionnel en raison de la qualité de son exécution, mais aussi parce que les représentations contemporaines des massacres de la Saint-Barthélemy sont très rares. Il porte la signature du peintre François Dubois, protestant d’Amiens réfugié à Genève après les massacres.

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current00:09, 4 January 2017Thumbnail for version as of 00:09, 4 January 2017897 × 538 (452 KB)127.0.0.1 (talk)<div class="description"> La topographie, manipulée, est adaptée au désir de montrer ensemble les lieux principaux de cette tragédie. On reconnaît à gauche l'église du couvent des Grands-Augustins (aujourd’hui disparue) où sonna le tocsin qui déclencha les tueries, la Seine et le pont des Meuniers. Au centre, le Louvre et Catherine de Médicis, la veuve noire, principale instigatrice des massacres. Au premier plan, l'hôtel particulier dans lequel l’amiral de Coligny, chef du parti protestant, est tué avant d’être défenestré, décapité et châtré. Réunis autour de son cadavre, les chefs du parti catholique, les ducs de Guise et d’Aumale et le chevalier d’Angoulême. A droite, la porte Saint-Honoré et, sur la colline de La Villette, le gibet de Montfaucon, où le corps de l'amiral sera pendu par les pieds. Rassemblant plus de 150 figures, l’œuvre est un véritable catalogue de la cruauté en période de guerre civile. Femme enceinte éventrée, enfants traînant un nourrisson au bout d’une corde, homme embroché sur une pique de rôtisseur, cadavres dénudés et empilés, maisons pillées. Le roi Charles IX tire à l’arquebuse sur ses propres sujets depuis une fenêtre du Louvre. Ce tableau est tout à fait exceptionnel en raison de la qualité de son exécution, mais aussi parce que les représentations contemporaines des massacres de la Saint-Barthélemy sont très rares. Il porte la signature du peintre François Dubois, protestant d’Amiens réfugié à Genève après les massacres.</div>
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